L'essentiel du 28 mars 2017

Une sélection des unes de presse et des principaux sujets d'actualité du jour qui ont été traités, analysés et commentés dans les médias internationaux.

Royaume Uni : Theresa May, a défendu en Écosse l'unité des nations constitutives du Royaume-Uni, facteur qu'elle a jugé crucial dans la perspective du Brexit. Sa visite intervient à deux jours du déclenchement de l'article 50 du traité de Lisbonne qui enclenchera ce processus. Elle vise à endiguer les appels à un nouveau référendum sur l'indépendance défendu par Nicola Sturgeon. Theresa May espère désamorcer ce projet qu'elle juge inopportun par la promesse d'un accord de sortie de l'UE dans deux ans adapté à toutes les nations du pays. Les débats sur la tenue du scrutin au Parlement écossais ont été suspendus après l'attaque terroriste survenue à Londres.

Royaume Uni : L'Irlande du Nord pourrait être administrée pour la première fois depuis dix ans directement depuis Londres, après l'échec des pourparlers entre les républicains et les unionistes en vue de la formation d'un nouveau gouvernement de coalition. L'Irlande du Nord est plongée dans une crise politique depuis la démission du prédécesseur de Michelle O'Neill, Martin McGuinness, à la suite de dissensions sur la gestion par Arlene Foster d'un programme de subventions aux énergies renouvelables. Outre d'importantes divergences entre les deux camps, le Brexit s'invite dans le débat et alimente la défiance entre un Sinn Féin pro-européen et un DUP favorable au divorce. Londres appelle a poursuivre les négociations.

France : Depuis une semaine, la Guyane est sous tension et est paralysée par un mouvement de contestation sociale qui canalise le sentiment d'abandon de toute une population confrontée à des problèmes économiques et d'insécurité. Alors que les syndicats réunis au sein de l’Union des travailleurs guyanais (UTG) soutenus par les élus locaux et la population ont votés une grève générale, le gouvernement a tenté de reprendre la main en envoyant une délégation interministérielle. L'annonce de la venue de la ministre des Outre-mer devrait désarmorcer le conflit et apporter des solutions aux demandes d'investissement massif et d'une amélioration de la prise en charge sanitaire, éducative et sécuritaire.

Maroc : Après plus de cinq mois de blocage et le limogeage du chef du PJD, Abdelilah Benkirane à la mi-mars, les négociations pour la formation d'un gouvernement menées par le nouveau Premier ministre islamiste Saad-Eddine El Othmani ont finalement abouti. Celui-ci a dû intégrer l'Union socialiste des forces populaires dans son nouveau gouvernement formé de six partis, sous la pression du chef de file du Rassemblement national des indépendants, le milliardaire Aziz Akhannouch, un proche de Mohammed VI et contrepoids face aux islamistes. L’opposition est réduite à deux partis: Parti authenticité et modernité et Fédération de la gauche démocratique.

* Les unes des journaux en partie reproduites et utilisées dans notre montage photo servant à illustrer la journée du 28 mars 2017 sont celles de : National Post, i, The Herald, ABC, El Mundo, The National, La Nouvelle République, Le Monde, La Croix, France Guyane