Guide des médias de Moldavie
Découvrez le paysage médiatique de Moldavie, les conditions d'exercice de la presse moldave, la régulation, les associations professionnelles et les médias publics du pays. Retrouvez aussi vos sources d'information favorites avec notre annuaire des médias de Moldavie pour suivre les développements de l'actualité de cet Etat d'Europe de l'est.
Contexte
Paysage médiatique
Médias nationaux
Contexte historique et actuel de Moldavie
Cette page présente de manière succincte le pays, son histoire et revient rapidement sur les derniers points importants de son actualité.
Vue générale : La Moldavie est un petit État enclavé situé entre la Roumanie à l’ouest et l’Ukraine à l’est. Sans accès direct à la mer, son territoire s’étend sur 33 843 km², formé de collines douces, de plateaux fertiles et de vallées fluviales, notamment celles du Dniestr et du Prout. Le climat est continental modéré, avec des hivers froids et des étés chauds, propices à la viticulture et à l’agriculture céréalière, deux piliers de l’économie locale. La capitale, Chișinău, est le centre politique, économique et culturel du pays. Elle concentre les institutions nationales, les universités, les médias et une vie artistique en mutation. D’autres villes comme Bălți ou Tiraspol (dans la région séparatiste de Transnistrie) jouent un rôle régional important.
La Moldavie compte environ 3,7 millions d’habitants en 2025. Sa population est majoritairement moldave (roumanophone), mais le pays abrite aussi des minorités ukrainiennes, russes, gagaouzes (turcophones chrétiens) et bulgares. Cette diversité linguistique et culturelle se reflète dans les médias, l’enseignement et les pratiques religieuses.
La langue officielle est le roumain (souvent appelé moldave dans le contexte local), mais le russe, l’ukrainien, le gagaouze et le bulgare sont également parlés dans certaines régions. L’alphabétisation est élevée (94 %), et l’usage d’internet progresse, bien que limité par des disparités rurales.
Aperçu historique: Le territoire de l’actuelle Moldavie est habité depuis la préhistoire, avec des traces de cultures néolithiques comme celles de Cucuteni-Trypillia (VIe–IIIe millénaire av. J.-C.), connues pour leurs poteries et leurs villages organisés. Durant l’Antiquité, la région est peuplée par les Daces, un peuple indo-européen apparenté aux Thraces, qui résiste à l’expansion romaine jusqu'à la conquête partielle par Trajan au IIe siècle.
Au Moyen Âge, la principauté de Moldavie émerge au XIVe siècle sous le règne de Bogdan Ier, affirmant son autonomie face au Royaume de Hongrie. Sous Étienne le Grand (1457–1504), elle connaît un âge d’or politique et culturel, résistant aux Ottomans tout en développant une identité orthodoxe et slavophone. Mais dès le XVIe siècle, la Moldavie devient vassale de l’Empire ottoman, conservant une autonomie interne sous domination turque.
Au XIXe siècle, la partie orientale de la principauté — appelée Bessarabie — est annexée par l’Empire russe en 1812. Cette région, correspondant à l’actuelle Moldavie, subit une russification progressive, malgré la persistance de la langue roumaine et des traditions locales. Après la Révolution russe de 1917, la Bessarabie proclame son indépendance, puis vote son rattachement au Royaume de Roumanie en 1918.
En 1940, à la suite du pacte germano-soviétique, l’URSS annexe la Bessarabie et crée la République socialiste soviétique de Moldavie. La période soviétique est marquée par une industrialisation forcée, une collectivisation agricole, et une politique de russification. Le roumain est écrit en alphabet cyrillique, et le russe devient langue dominante dans l’administration et l’enseignement.
La Moldavie proclame son indépendance en août 1991, après la chute de l’URSS. Le pays adopte l’alphabet latin et rétablit le roumain comme langue officielle, mais reste marqué par des tensions identitaires. En 1992, la région russophone de Transnistrie fait sécession, soutenue par Moscou, et reste depuis un territoire non reconnu, sous contrôle séparatiste.
Depuis l’indépendance, la Moldavie oscille entre aspirations européennes et influences russes. Les gouvernements successifs tentent de réformer l’économie, lutter contre la corruption et renforcer les institutions démocratiques, mais le pays reste l’un des plus pauvres d’Europe. En 2014, un accord d’association avec l’Union européenne marque un tournant pro-occidental, confirmé par la candidature officielle à l’UE en 2022.
Aujourd’hui, la Moldavie cherche à consolider son identité nationale, à résoudre le conflit transnistrien, et à se positionner comme un pont entre l’Europe centrale et orientale, tout en préservant sa diversité culturelle et linguistique.
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Points sur l'actualité: Depuis le début de l’année 2025, la Moldavie vit une séquence politique et géopolitique décisive, marquée par des élections législatives tendues, des accusations d’ingérence étrangère, et une affirmation renouvelée de son orientation pro-européenne.
Victoire du PAS aux législatives : Le 28 septembre, le Parti Action et Solidarité (PAS), dirigé par la présidente Maia Sandu, a remporté les élections législatives avec plus de 50 % des voix. Ce résultat conforte la majorité parlementaire pro-européenne, malgré un recul par rapport à 2021. Le scrutin a été présenté comme un choix existentiel entre l’intégration à l’Union européenne et un retour dans l’orbite russe.
Ingérence russe et tensions électorales : La campagne a été marquée par des accusations d’ingérence massive de la Russie : désinformation, tentatives d’achat de voix, cyberattaques contre l’infrastructure électorale. Le Kremlin a nié toute implication, mais plusieurs observateurs ont évoqué une pression sans précédent depuis l’indépendance du pays en 1991. L’ancien président Igor Dodon, chef du Bloc patriotique prorusse, a contesté les résultats et appelé à des manifestations.
Cap européen réaffirmé : Malgré les tensions, les dirigeants européens ont salué le vote comme un signal fort en faveur de la démocratie et de l’intégration européenne. La présidente Maia Sandu a réaffirmé son engagement à poursuivre les réformes et à accélérer le processus d’adhésion à l’UE, amorcé en 2022. Le soutien de la diaspora moldave, notamment en Europe occidentale, a été déterminant dans le maintien du cap pro-européen.
Fragilités internes : Le pays reste confronté à des défis structurels : pauvreté persistante, dépendance énergétique, corruption, et instabilité dans la région séparatiste de Transnistrie, toujours sous influence russe. La guerre en Ukraine voisine continue de peser sur la sécurité et l’économie moldaves, renforçant les clivages internes.
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Impact du contexte sur le paysage médiatique
Les médias moldaves évoluent entre polarisation, régulation et résilience
Un paysage médiatique polarisé : Le paysage médiatique moldave reflète les tensions géopolitiques du pays : d’un côté, des médias pro-européens soutenant les réformes démocratiques; de l’autre, des médias prorusses relayant des récits d’ingérence et de désinformation. Cette polarisation s’est accentuée à l’approche des élections législatives de septembre 2025, où l’information est devenue un terrain de bataille stratégique.
Régulation renforcée : Depuis la levée de l’état d’urgence fin 2023, les autorités ont adopté un mécanisme permettant de suspendre les licences de chaînes diffusant des contenus jugés hostiles ou mensongers. Plusieurs chaînes liées à des oligarques prorusses, comme TV6 ou Orizont TV, ont vu leurs licences révoquées. Le Conseil de l’audiovisuel agit désormais plus fermement contre la propagande russe, mais la transparence du processus reste critiquée.
Fragilité économique : La guerre en Ukraine a provoqué un effondrement du marché publicitaire, fragilisant les médias indépendants. Beaucoup peinent à recruter ou à produire du contenu de qualité, et dépendent de financements étrangers pour survivre. Cette précarité limite leur capacité à enquêter ou à résister aux pressions politiques.
Désinformation et autocensure : Les campagnes de désinformation russes, souvent relayées via des réseaux sociaux ou des médias hybrides, visent à semer le doute sur les institutions moldaves et à diviser l’opinion publique. Certains sujets sensibles — comme la guerre en Ukraine, la corruption ou les minorités — sont évités ou traités avec prudence, favorisant l’autocensure.
Résilience et adaptation : Malgré ces défis, des médias indépendants comme Radio Europa Libera ou Ziarul de Gardă continuent de jouer un rôle critique. Le pluralisme reste partiel, mais des journalistes s’efforcent de maintenir une éthique professionnelle, souvent en s’appuyant sur des réseaux transnationaux et des formations soutenues par l’UE.
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paysage médiatique
Cette page présente de manière succincte le pays, son paysage médiatique, ses autorités de régulations, les différentes organisations professionnelles du secteur et les associations de représentation ou de défense des journalistes, le niveau de liberté de la presse, ses médias publics et ses principaux groupes de presse.
Les médias moldaves: La presse écrite moldave reste marquée par une forte polarisation politique. Des titres comme Timpul ou Ziarul de Gardă (journal d’enquête reconnu pour son indépendance) défendent une ligne pro-européenne et indépendante, tandis que d’autres journaux, souvent liés à des oligarques ou à des partis prorusses, ont vu leurs licences suspendues ces dernières années. La presse régionale existe mais reste fragile, souvent dépendante de financements locaux ou étrangers. Le roumain est la langue dominante, mais certains titres paraissent en russe, ukrainien ou gagaouze.
La radio conserve une place importante, notamment dans les zones rurales, et joue un rôle civique et dans la diversité linguistique. Radio Moldova (TRM) est le principal diffuseur public, avec des programmes en roumain, russe, ukrainien, gagaouze et bulgare. Radio Europa Libera (Radio Free Europe/Radio Liberty) joue un rôle clé dans l’information indépendante, avec des enquêtes et des débats en roumain. Des radios communautaires et religieuses complètent le paysage, souvent avec des contenus culturels ou éducatifs.
La télévision moldave est dominée par Teleradio-Moldova (TRM), entreprise publique qui diffuse Moldova 1 et Moldova 2. Ces chaînes proposent des programmes d’actualité, de culture et de divertissement. Plusieurs chaînes privées ont été suspendues pour diffusion de propagande prorusse (TV6, Orizont TV), mais certaines continuent d’émettre en ligne. Le paysage audiovisuel reste marqué par les tensions géopolitiques et les enjeux de régulation.
Les médias numériques se développent rapidement, avec des portails comme Agora (média numérique en roumain, orienté vers l’analyse économique et sociétale), NewsMaker (portail bilingue (roumain/russe), réputé pour sa rigueur éditoriale), Stopfals ou Moldova.org (média multilingue à vocation internationale), qui proposent des contenus en roumain, russe et anglais. Les réseaux sociaux sont largement utilisés, mais aussi ciblés par des campagnes de désinformation, notamment en période électorale. L’usage de l’intelligence artificielle pour créer de faux contenus pro-Kremlin a été documenté en 2025. Les ONG et journalistes indépendants multiplient les initiatives de vérification et d’éducation aux médias.
Agences de presse : Moldpres est l’agence de presse officielle, diffusant des dépêches en roumain, russe et anglais. Elle couvre l’actualité institutionnelle, économique et diplomatique. D’autres agences comme IPN ou Infotag proposent des contenus plus diversifiés, mais restent limitées en ressources. L’accès aux données publiques reste parfois entravé, malgré les garanties légales.
Médias étrangers : Plusieurs médias internationaux diffusent des contenus en roumain sur la Moldavie ou à destination des Moldaves : RFI, Deutsche Welle, Euronews. Ces sources jouent un rôle important dans la diffusion d’informations indépendantes, notamment en russe et en roumain. Elles sont parfois accusées par les autorités prorusses de “propagande occidentale”, mais restent très suivies par la diaspora et les publics critiques du pouvoir.
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Historique des médias moldaves: Origines soviétiques (1940–1991) : Le paysage médiatique moldave prend forme sous l’ère soviétique, après l’annexion de la Bessarabie par l’URSS en 1940. La presse, la radio et la télévision sont entièrement contrôlées par le Parti communiste moldave. Les contenus sont produits en russe et en “moldave” (roumain écrit en alphabet cyrillique), avec une forte propagande idéologique. La télévision d’État, ancêtre de Téléradio-Moldova, devient un outil central de diffusion du discours soviétique, tandis que la presse écrite est dominée par des titres comme Moldova Socialistă.
Libéralisation et indépendance (1990–2001) : Dès 1990, le Soviet suprême de la RSS moldave adopte une loi sur la presse, amorçant la fin du monopole étatique. L’indépendance proclamée en 1991 ouvre une brève période de pluralisme médiatique. Des journaux indépendants apparaissent, portés par des groupes politiques, culturels ou religieux. La guerre civile en Transnistrie (1992) révèle le rôle des médias dans la polarisation identitaire. En 1994, la création de Téléradio-Moldova comme compagnie d’État renforce le contrôle gouvernemental sur les fréquences et les contenus audiovisuels.
Concentration et contrôle politique (2001–2009) : Sous les gouvernements communistes de Vladimir Voronin, les médias publics deviennent des relais du pouvoir. La télévision d’État est accusée de partialité, et les chaînes privées sont soumises à des pressions économiques et juridiques. Les journalistes critiques sont marginalisés, et les médias russophones gagnent en influence, notamment dans les zones urbaines et en Transnistrie. L’accès à l’information reste limité, et la publicité institutionnelle est utilisée comme levier de contrôle.
Émergence du numérique et du journalisme indépendant (2010–2020) :
L’arrivée d’Internet transforme le paysage médiatique : des portails comme Ziarul de Gardă, Agora, NewsMaker ou Moldova.org proposent des enquêtes, des analyses et des contenus multilingues. Les réseaux sociaux deviennent des vecteurs d’information, mais aussi de désinformation. Des initiatives de fact-checking et de journalisme citoyen apparaissent. La régulation reste faible, et les médias indépendants dépendent souvent de financements étrangers.
Régulation, désinformation et résilience (2020–2025) : Face aux ingérences russes et aux campagnes de désinformation, les autorités moldaves renforcent la régulation : suspension de chaînes prorusses, contrôle des licences, lutte contre les contenus hostiles. Téléradio-Moldova tente de se réformer, mais reste perçue comme proche du pouvoir. Les médias indépendants poursuivent leur travail malgré des ressources limitées. Le pluralisme progresse, mais reste fragile, dépendant du contexte politique et du soutien international.
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Conditions d’exercice et liberté de la presse: Conditions d’exercice :
La Moldavie dispose d’une législation garantissant la liberté d’expression et d’information, alignée progressivement sur les standards européens. La Constitution protège la liberté de la presse, mais des lois récentes ont élargi les motifs de suspension des médias pour “propagande hostile” ou “atteinte à la sécurité nationale”.
Le Conseil de l’audiovisuel exerce un contrôle accru sur les licences de diffusion. Depuis 2023, un mécanisme permet de suspendre des chaînes sans décision judiciaire préalable, ce qui a concerné plus de 25 médias audiovisuels. Cette régulation vise principalement les médias prorusses, mais soulève des inquiétudes sur l’arbitraire et la transparence.
En Gagaouzie, une loi adoptée en 2025 permet aux autorités locales de restreindre la liberté éditoriale de la radiotélévision publique régionale. En Transnistrie, sous contrôle séparatiste, la liberté d’expression est fortement limitée et les médias sont soumis à une censure stricte.
Les médias indépendants souffrent d’un manque de financement, d’un marché publicitaire réduit et d’une dépendance à l’aide internationale. La précarité économique limite leur capacité à produire des enquêtes ou à résister aux pressions politiques.
Liberté de la presse : En 2025, la Moldavie progresse légèrement dans le classement mondial de Reporters sans frontières, mais reste dans une zone de vigilance. Elle est considérée comme un pays à liberté de presse “partiellement garantie”.
Les journalistes sont rarement emprisonnés, mais peuvent faire l’objet de harcèlement judiciaire, de campagnes de dénigrement ou de pressions économiques. Les cas de violence physique sont rares, mais l’autocensure reste fréquente, notamment sur les sujets sensibles (Transnistrie, corruption, ingérence étrangère).
Les campagnes de désinformation russes, souvent relayées via des médias hybrides ou des réseaux sociaux, constituent une menace majeure. Le gouvernement a renforcé la cybersécurité et lancé des initiatives de vérification des faits, mais les moyens restent limités.
Malgré les pressions, les médias numériques comme Ziarul de Gardă, Agora, NewsMaker ou Radio Europa Libera continuent de jouer un rôle critique. Le pluralisme est réel, mais fragile, dépendant du soutien international et de la résilience des rédactions.
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Régulation et associations professionnelles:
Organismes de régulation des médias - Conseil de l’Audiovisuel (CA) :
Créé en 1996, le Conseil de l’Audiovisuel est l’autorité indépendante chargée de réguler les services de communication audiovisuelle. Il veille au respect du Code de l’audiovisuel, supervise les campagnes électorales dans les médias, et peut sanctionner les opérateurs en cas d’infractions (suspension de licence, retrait d’autorisation). Composé de sept membres nommés par le Parlement pour six ans, il publie ses décisions dans le Monitorul Oficial et rend compte de ses activités dans un rapport annuel. Depuis 2023, il dispose d’un mécanisme accéléré pour suspendre les chaînes diffusant des contenus jugés hostiles ou mensongers, notamment en période de crise.
Conseil pour l’éthique et la déontologie dans les médias : Instance consultative créée par des journalistes et éditeurs, elle veille au respect du code de déontologie journalistique. Elle n’a pas de pouvoir contraignant mais joue un rôle dans la médiation et la formulation de recommandations.
Commission électorale centrale : Elle collabore avec le Conseil de l’Audiovisuel pour encadrer la couverture médiatique des élections, notamment en période de campagne.
Associations professionnelles et syndicats -
Asociatia Presei Independente (API) : Fondée en 1993, l’API regroupe des journalistes, rédacteurs et éditeurs engagés dans la défense de la liberté de la presse. Elle propose des formations, des audits de contenu, et publie des rapports sur la qualité de l’information et les pratiques rédactionnelles.
Centrul pentru Jurnalism Independent (CJI) : Le CJI est un acteur clé dans la formation des journalistes, la vérification des faits (Stopfals.md) et la promotion de l’éducation aux médias. Il développe des outils pédagogiques et des partenariats internationaux pour renforcer les capacités des rédactions.
Syndicat des journalistes moldaves : Moins influent que ses homologues européens, ce syndicat défend les droits sociaux et professionnels des journalistes, notamment en matière de salaires, sécurité et conditions de travail.
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Médias publics et groupes médiatiques:
En Iran, les médias publics sont entièrement contrôlés par l’État, notamment via l’IRIB (Islamic Republic of Iran Broadcasting), organisme placé sous l’autorité directe du Guide suprême depuis 1982. L’IRIB détient le monopole de la radiodiffusion et de la télévision, avec plus de 100 chaînes et stations, dont IRIB 1, Press TV (en anglais), Al-Alam (en arabe) et Sahar TV (multilingue).
groupes médiatiques privés : Des groupes ont été affaiblis par les sanctions : Media Group Shor, lié à l’oligarque pro-Kremlin Ilan Shor, ce groupe contrôlait plusieurs chaînes (TV6, Orizont TV, NTV Moldova) suspendues en 2022 et 2023 pour diffusion de propagande russe.
Plahotniuc Media Empire, associé à l’ancien chef du Parti démocrate Vladimir Plahotniuc, également en exil. Plusieurs chaînes affiliées ont vu leurs licences révoquées fin 2023. Ces groupes ont migré une partie de leurs contenus vers des plateformes numériques, mais leur influence télévisuelle a fortement diminué.
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Médias et sources d'informations pour la Moldavie
L'actualité moldave est diffusée par différents supports d'informations: agences de presse, journaux quotidiens et hebdomadaires, magazines et revues, stations de radios, chaînes de télévisions, portail internet. Les nouvelles présentées par les médias moldaves peuvent être complétées par les rubriques d'actualités dédiées au pays de sources d'informations étrangères. (La liste n'est pas exhaustives).
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 Moldavie
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Informations clés
Capitale : Chisinau
Superficie : 33.843 km²
Population : 3.700.000
Alphabétisation : 94 %
Langues : roumain, moldave (officielles) urkrainien, russe, gagaouze, bulgare
Domaine internet : .md
Utilisateurs internet : 1,55 M
Liberté indiv. : partielle
Liberté presse : partielle
Pays voisins : Roumanie, Ukraine
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Panorama de la presse
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Livres en relation
Petit Futé Moldavie, de Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, Nouvelles Editions de l'Université, 2011 ISBN : 978-2746937116 Acheter sur Amazon
La République de Moldavie, de Matei Cazacu et Nicolas Trifon, Editions Non Lieu , 2010 ISBN : 978-2352700524 Acheter sur Amazon
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