L'essentiel du 14 novembre 2019

Synthèse: Chaos à Hong Kong, propos polémiques d'Aoun, tensions en Bolivie, l'accusation contre Trump renforcée & autres faits marquants.

1) En Chine, Hong Kong semble s'enfoncer un peu plus chaque jour dans la crise. Pour le quatrième jour consécutif, Hong Kong reste paralysée tandis que la police demande des renforts. Les forces de l'ordre se retrouvent mise à l'épreuve par la tactique de "l'éclosion généralisée". Celle-ci tient à mener des actions par des petits groupes de manière simultanée dans différents points du territoire. Les Hongkongais craignent néanmoins l'intervention chinoise.

2) Au Liban, le président Michel Aoun a relancé la crise avec des déclarations polémiques. Lors d'une interview, il a appelé les contestataires qui jugent la classe politique libanaise inapte et corrompue à émigrer. Nombre de libanais qui l'écoutaient sont à nouveau descendus dans les rues pour exprimer leur colère bloquant les artères dans plusieurs villes. A Beyrouth, nombre d'entre eux se sont dirigés vers le palais présidentiel en réclamant son départ.

3) Le crise poste-électorale continue en Bolivie où des affrontements entre partisans de Morales et police ont fait un mort près de Santa-Cruz. D'autres heurts sont également intervenus dans la capitale alors que la présidente par interim commençait à former un gouvernement. Les habitants du pays tentaient néanmoins de reprendre une vie normale. De Mexico où il a trouvé refuge, Evo Morales, s'est dit prêt à rentrer en Bolivie pour apaiser la situation.

4) La procédure de destitution de Donald Trump continue aux Etats-Unis. Lors des auditions publiques sur l'affaire ukrainienne au Congrès, l'accusation contre le président a été renforcée par un témoin clé. Deux diplomates ont été auditionnés. L'un d'eux, l'ambassadeur en Ukraine William Taylor a rapporté les propos de l'ambassadeur auprès de l'UE, Gordon Sondland, selon lequel Trump s'interressait à l'ouverture d'une enquête sur Joe Biden en Ukraine.